PROLEVAL

CONDUIRE LA FRANCE VERS UNE MOINDRE DÉPENDANCE EN PROTÉINES VÉGÉTALES étrangères

Pour remplacer le soja d’importation par des graines protéagineuses métropolitaines, un des défis du programme PROLEVAL était de trouver des process technologiques innovants qui améliorent la digestibilité des graines afin d’obtenir des performances en élevage au moins équivalentes aux tourteaux de soja de référence.

Valorex conduit le projet de recherche PROLEVAL

Depuis 30 ans, Valorex affirme que la féverole, le lupin et le pois métropolitains sont l’alternative au soja importé et qu’ils peuvent aider à réduire la dépendance française, et européennes, en protéines végétales. En 2015, elle a entrepris de relancer ces cultures de légumineuses à graines au moyen du programme de recherche national PROLEVAL : PROtéagineux, oagineux, VALorisation animale.

Mené sur 6 ans, ce programme de recherche de 17 millions d’euros a été labellisé par 3 pôles de compétitivité (Valorial, Vitagora et IAR), expertisé par les ministères de l’Agriculture et de l’Industrie. Il est financé par le Programme d’Investissements d’Avenir, piloté par le Commissariat Général à l’Investissement (CGI) et opéré par BPI France (Banque Publique d’Investissement), qui soutient le projet à hauteur de 8 millions d’euros répartis pour 4 millions d’euros sous forme de subventions et 4 millions d’euros sous forme d’avances remboursables.

Les 9 millions d’euros restants sont financés pour 2/3 par Valorex et le reste par Terrena et Dijon Céréales qui font partie intégrante du projet.

L’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) est le partenaire académique incontournable de ce programme, et engage 6 unités de recherche sur le territoire.

Le programme PROLEVAL aboutit sur la gamme Prodival®

Un défi de taille du programme PROLEVAL était de trouver la combinaison gagnante qui permettrait de remplacer le tourteau de soja d’importation par des graines protéagineuses métropolitaines.

C’est l’exploit réalisé par Valorex, par la combinaison de deux leviers d’action complémentaires et synergiques :

  1. Un levier végétal :la création de filières contrôlées, rémunératrices pour l’agriculteur, qui optimisent le potentiel nutritionnel intrinsèque des graines sélectionnées, et s’adaptent aux process technologiques les plus favorables.
  2. Un levier technologique :l’amélioration de la digestibilité des graines par la mise au point de techniques de cuisson adaptées et spécifiques aux usages de ces graines pour les différentes espèces animales. Cette prouesse scientifique a nécessité la création d’un atelier pilote nouvelle génération spécialisé dans le traitement des graines oléoprotéagineuses.

Proleval quelques en chiffres :

6 ans de recherche

17 millions d’euros investis

205 itinéraires
techniques analysés

472 tests de variétés
des graines

2 507 modalités technologiques de cuisson
des graines

1 049 tests
animaux

Après 4 ans de recherches, l’atelier pilote créé par Valorex a accouché de process strictement définis dans un cahier des charges, avec pour vocation la production industrielle d’aliments destinés à l’élevage : la gamme Prodival®.

Testée en remplacement du tourteau de soja dans les élevages de ruminants, de porcs et de volaille, Prodival® a d’ores et déjà montré d’excellents résultats techniques et économiques. Prodival® arrive en effet à la hauteur du tx de soja en termes de résultats techniques, pour un coût de ration des plus compétitifs.

PROLEVAL défend le local pour la santé des animaux mais aussi des Hommes

En prônant le développement de filières métropolitaines en protéines végétales, le programme Proleval est à l’aube d’un nouveau modèle agricole répondant aux attentes sociétales. Il concerne toutes les filières touchées par la problématique du soja d’importation et qui sont plébiscitées par les consommateurs : filières locales, non OGM, AOC, Bio ou Bleu-Blanc-Cœur, par exemple.

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cultures, process, alimentation et performances des animaux